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Les premières minutesEgypte, 1895. L'archéologue Stephen Banning, son fils Peter et leur ami Joseph Whemple ont organisé une expédition qui a pour but de découvrir le tombeau de la légendaire princesse Egyptienne Ananka. Devant l'entrée d'une tombe, un de leurs ouvriers vient de trouver un vieil insigne dans le sable. Stephen Banning l'examine : il appartenait à un garde qui a peut-être participé aux funérailles d'Ananka. Alors que Stephen Banning et Whemple s'apprêtent à pénétrer dans le tombeau, un Egyptien fait irruption sur le chantier. Il a pour nom Mehemet Bey et leur demande d'interrompre immédiatement leurs fouilles et de s'en aller. Evidemment, Banning refuse. Les deux archéologues brisent le sceau qui protège l'entrée du tombeau et y découvrent un sarcophage que Whemple, après en avoir déchiffré les hiéroglyphes, identifie comme étant celui d'Ananka. Comme Peter Banning, blessé à une jambe, a dû rester sous sa tente, Whemple s'empresse de le rejoindre pour lui annoncer la grande nouvelle. Mais alors qu'il est en train de le mettre au courant, un cri terrible retentit. Le film en quelques motsDes archéologues qui pénètrent dans une tombe interdite, l'un d'entre eux qui lit le livre des morts à haute voix et qui ressuscite une momie, un grand-prêtre Egyptien condamné à être enfermé vivant dans un sarcophage pour avoir aimé une princesse, la momie qui traque ensuite les archéologues jusque chez eux, en Angleterre et qui kidnappe la belle héroïne : on n'a pas déjà vu ça quelque-part ? Et oui, l'intrigue de La malédiction des pharaons ressemble à celle des deux films de Stephen Sommers : La Momie (1999) et Le Retour De La Momie (2001). Mais le film de Terence Fisher a été réalisé une quarantaine d'années auparavant. Quarante ans, c'est beaucoup et le cinéma a bien changé depuis 1959. La trilogie des Indiana Jones a entièrement dépoussiéré le cinéma d'aventure. Désormais, et c'est précisément le cas pour les deux films de Stephen Sommers, un bon film d'aventure doit contenir beaucoup d'effets spéciaux, des cascades, pas mal d'humour et surtout posséder un rythme soutenu. C'est d'ailleurs ce qui explique l'abondance de scènes, coupées au montages car jugées trop lentes, qui figurent en bonus sur les DVDs. Sur ce plan, La malédiction des pharaons affiche des ambitions plus modestes. Mais il n'empêche que ce film est un des chef-d'uvres de la Hammer. On y retrouve les deux acteurs fétiches de la compagnie, Peter Cushing dans le rôle de l'archéologue, Christopher Lee dans celui de la momie, ainsi que la sublime Yvonne Furneaux dans celui de l'épouse de l'archéologue. On y retrouve également ces décorateurs et éclairagistes qui savaient si bien concocter des ambiances qu'on n'a jamais pu reproduire depuis. Dominante verdâtre pour le tombeau, bleuâtre pour la nuit, rougeâtre pour le marécage, cieux (peints sur toile) remplis de nuages menaçants, brouillards à la densité savamment calculée, superbes intérieurs victoriens, flashback "hollywoodien" pour raconter l'histoire de Kharis : La malédiction des pharaons reste encore aujourd'hui un régal pour les yeux. Alors, même si le héros du film n'est pas un bagarreur aux poches bourrées d'armes de toutes sortes, même si la momie ne possède pas de pouvoirs magiques et a plutôt l'air en forme après 4000 ans de placard, même si l'héroïne n'est pas une experte en arts martiaux, même si on n'y voit pas des milliers de guerriers en imagerie de synthèse se bastonner, ce film vaut encore la peine d'être regardé. Les meilleurs moments
En résumé, je vous conseille ce film si :
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