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Les premières minutesPar une chaude nuit d'été, un météore tombe à proximité d'une petite ville d'Arizona. Une foule de curieux se presse pour observer de plus près la boule de feu tombée du ciel. Parmi eux se trouve le professeur Clayton Forrester, un célèbre astrophysicien qui pêche avec des amis dans la région. Forrester trouve que quelque chose ne colle pas, car le cratère creusé par le météore lors de sa chute n'est pas assez profond. Le savant formule alors deux hypothèses : soit il est constitué d'un matériau anormalement léger, soit il est... creux. Le film en quelques motsAu sortir de la seconde guerre mondiale, les USA sont sans conteste la première puissance militaire du monde. Il semble impossible de leur opposer, sur cette planète, un adversaire à leur mesure. Par contre, que se passerait-il si le prochain conflit les opposait à des intelligences extraterrestres possédant des connaissances scientifiques en avance de plusieurs siècles ? Que se passerait-il si la bombe atomique, arme de dissuasion absolue, n'était qu'un jouet face à un rayon de la mort conçu sur une autre planète ? L'idée d'une invasion des USA par les Martiens n'était pas nouvelle ; déjà en 1938 Orson Welles avait provoqué, durant une émission de radio dans laquelle de faux journalistes diffusaient de faux bulletins d'information, une véritable panique au sein de la population. Fort de toutes ces réflexions, Byron Haskin va réaliser un film de guerre qui mettra en scène des ennemis d'un nouveau genre. La guerre des mondes de Byron Haskin est donc une adaptation cinématographique du roman de H. G. Wells, paru en 1897, qui avait inspiré Orson Welles. En quelques mots, c'est l'histoire de petits hommes verts qui quittent leur planète rouge pour envahir notre planète bleue. Il est donc normal que les couleurs jouent un rôle important dans le film et contribuent à lui donner ce climat si particulier. Les machines de guerre des Martiens sont presque toujours filmées de nuit, dans une clarté bleutée et elles émettent des lueurs rougeâtres et verdâtres du plus bel effet lorsqu'elles se déplacent ou passent à l'attaque. Les Martiens savent aussi fabriquer des champs de force électromagnétiques qui les mettent à l'abri des armes les plus puissantes et qui deviennent bleuâtres lorsqu'ils entrent en action. Pour moi, un des points forts du film est, Amérique des années cinquante oblige, le design des engins extraterrestres qui doit beaucoup à celui des automobiles de l'époque. On en a rarement imaginés d'aussi jolis, avec des courbes aussi fluides. Autre atout, un soin tout particulier a aussi été accordé aux bruitages. Lorsqu'elles avancent, lorsqu'elles ouvrent le feu, lorsqu'elles envoient un il électronique en éclaireur, les machines de guerre des Martiens émettent des bruits qui aujourd'hui encore donnent le frisson malgré la palanquée d'histoires similaires que nous avons ingurgitées. On imagine volontiers la réaction des spectateurs lors de la sortie du film... Si j'ajoute à tout ça des effets spéciaux excellents pour l'époque (la scène dans laquelle un officier se fait désintégrer par le rayon de la mort et où on entrevoit son squelette par transparence est un classique souvent revisité ; regardez par exemple Mars Attacks! ou bien certains épisodes récents de Doctor Who.) et des Martiens au look vraiment terrifiant (d'autant plus qu'on les voit à peine, ce qui fait encore plus travailler notre imagination) je classe sans hésitation La guerre des mondes parmi mes films de science fiction préférés. Et pourtant, qui aime bien châtie bien, je dois admettre que le film a parfois un peu mal vieilli :
La guerre des mondes est néanmoins devenu un film culte, et la preuve en est l'influence qu'il a eu sur d'autres films de SF. En effet, on ne peut nier que des productions récentes telles que Independance Day ou Mars Attacks! lui doivent beaucoup. Les meilleurs momentsLa guerre des mondes contient quelques séquences-choc dont on se souvient des années après avoir vu le film
En résumé, je vous conseille ce film si :
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