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Les premières minutesFernand Naudin, un ancien truand, reçoit un télégramme de son vieil ami Louis "le Mexicain", interdit de séjour depuis dix ans. Il quitte précipitamment sa petite entreprise d'engins de travaux publics de Montauban et monte à Paris le rejoindre. Mais lorsqu'il arrive, il trouve son ami mourant. Avant d'expirer le Mexicain a juste de temps de lui confier l'éducation de sa fille Patricia et la direction de ses "affaires". Visiblement, ses associés n'apprécient pas du tout ce nouveau patron qui tombe du ciel, et les cadavres commencent rapidement à pleuvoir autour de Fernand. La guerre pour la succession du Mexicain est déclarée... Le film en quelques motsLes tontons flingueurs est un vrai film culte. On l'a vu si souvent qu'on le connaît par cur. Même si on rate le début on sait toujours ce que les personnages vont dire, ce qu'ils vont faire dans les minutes qui suivent, et on reste malgré tout scotché devant l'écran jusqu'au générique de fin. Trois raisons d'aimer les tontons flingueurs ? Premièrement, les dialogues de Michel Audiard. Qui pourrait oublier cette fameuse maxime ?
N'oublions pas non plus ce morceau de bravoure qui est devenu un classique des pots de mariage, de départ ou de retraite qui durent plus longtemps que prévu, lorsqu'il ne reste plus rien à boire et qu'on commence à voir apparaître sur les tables des bouteilles aux étiquettes "étranges" :
Deuxièmement, les acteurs. Dans les Tontons flingueurs il y a toute une brochette de personnages plus truculents les uns que les autres parmi lesquels on retrouve les acteurs fétiches de Lautner. Citons pèle-mêle Lino Ventura en truand repenti contraint de revenir à ses anciennes activités, Francis Blanche en notaire plus à l'aise avec un calibre qu'avec un porte documents, Venantino Venantini et Mac Ronay qui défouraillent d'abord et posent des questions ensuite, Claude Rich en compositeur de musique concrète complètement allumé, Robert Dalban en valet pseudo-Anglais qui manie mieux le pistolet que le plumeau, Bernard Blier et Jean Lefebvre en gangsters d'opérette. Troisièmement, le comique de répétition de la musique du film. Michel Magne n'a composé qu'un seul thème, mais il nous le ressort arrangé à toutes les sauces au gré des scènes : jazz, blues, musique classique, lyrique. En septembre 2002 la version en noir et blanc des Tontons flingueurs, remastérisée en THX, a été rééditée en DVD. Comme c'est aussi le cas pour les barbouzes, le résultat est excellent. Le DVD contient plusieurs bonus :
Il n'y a absolument rien à redire à cette réédition. Habillés d'un si bel écrin, les tontons pourront affronter sans rougir les futures générations de cinéphiles. Les meilleurs moments
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