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Roman Polanski  - Rosemary's Baby  (1968)

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Rosemary's Baby   

Fiche technique

Titre  

Rosemary's Baby

Genre  

Fantastique

Année  

1968

Origine  

USA

Réalisateur  

Roman Polanski

Titre original  

Rosemary's Baby
 

Distribution

Rosemary Mia Farrow
Guy John Cassavetes
Minnie Ruth Gordon
Roman Sidney Blackmer
Hutch Maurice Evans
le Dr Sapirstein Ralph Bellamy

Les premières minutes

Un jeune couple, Rosemary et Guy Woodhouse, visite un appartement à louer dans un immeuble cossu de New York. Rosemary est immédiatement enthousiasmée et elle convainc son mari, malgré le montant élevé du loyer, de le prendre. Peu après, Hutch, un ami de Rosemary qui les a invités à déjeuner, leur explique qu'il aurait préféré qu'ils aillent habiter ailleurs car l'immeuble en question possède une bien mauvaise réputation. Sorciers, assassins, cannibales : les locataires qui y vivaient un demi-siècle auparavant n'étaient pas vraiment fréquentables...

Pourquoi j'aime ce film

Dans Rosemary's Baby, Roman Polanski réussit le tour de force de réaliser un film fantastique sans avoir recours aux effets spéciaux. Les événements surnaturels y sont suggérés et non pas montrés explicitement. C'est ainsi qu'on n'aperçoit que les yeux du bébé, qu'une partie du visage et les mains velues de son "papa" (et encore, dans la mesure où ces images apparaissent durant le cauchemar de Rosemary, un spectateur à l'esprit rationnel peut tout à fait considérer qu'elles sont le fruit de son imagination).

Rosemary's Baby, c'est l'histoire d'un jeune couple qui vient d'emménager et qui tombe sous la coupe de leurs voisins Minnie et Roman Castevet. On comprend dès les premières minutes que ces gens qui psalmodient d'étranges mélopées dans leur salon et qui décrochent tous leurs tableaux lorsqu'ils invitent des voisins à dîner sont pour le moins bizarres. Qu'ont-ils donc à cacher ? Mais les événements se précipitent et la mort de Terry, la jeune femme qui vivait chez les Castevet et avec qui Rosemary avait sympathisé, leur donne une occasion de pénétrer dans la vie des Woodhouse. Rapidement, Rosemary et Guy deviennent intimes avec les Castevet et Minnie finit même par offrir à Rosemary un vieux pendentif qui répand une odeur infecte et qui ressemble étrangement à celui que portait Terry. Au même moment, la carrière de Guy, jeune acteur jusqu'alors peu connu du public, fait un bon prodigieux lorsqu'il obtient enfin un grand rôle. Son rival, l'acteur qui avait initialement décroché le rôle à sa place, vient en effet d'être brutalement frappé de cécité.

Un soir, Minnie apporte de la mousse au chocolat aux Woodhouse. Rosemary lui trouve un goût bizarre et n'en mange que quelques cuillerées, ce qui suffit malgré tout à la rendre malade et à lui faire faire des cauchemars toute la nuit. Peu après, elle apprend une bonne nouvelle : elle attend un heureux événement. Mais les Castevet prennent les choses en mains et, avec l'accord de son mari, Rosemary abandonne son médecin pour un de leurs amis : l'inquiétant Docteur Sapirstein qui lui prescrit, en guise de médicaments, des potions peu ragoûtantes concoctées par Minnie. Tout commence alors à basculer dans la vie de Rosemary. Son vieil ami Hutch, juste agrès avoir fait la connaissance de Roman, tombe dans le coma. Puis Guy lui reproche de trop écouter les conseils de ses amies. C'est donc coupée de ses proches, entourée uniquement de son mari et des Castevet qu'elle vivra la fin de sa grossesse...

Lorsqu'on est convaincu qu'on est en danger et que son conjoint refuse de vous croire, comment conserver son équilibre ? Lorsque des coïncidences se transforment petit à petit en soupçons, puis en certitudes, et qu'il (ou elle) se contente d'en rire, comment ne pas douter de sa propre santé mentale ? Tel est le calvaire que vit Rosemary / Mia Farrow dans ce film et c'en est le sujet principal, bien plus que le fantastique. En veut-on vraiment, comme elle le croit, à son bébé ou bien est-elle paranoïaque ? Son mari est-il seulement inconscient du danger qu'elle court ou bien complice des Castevet ? Roman Polanski laisse planer le doute jusqu'aux dernières minutes du film ; pendant plus d'une heure sa caméra ne filme que des hypothèses, des impressions, mais jamais la moindre scène qui mettrait en évidence de façon certaine la folie de Rosemary ou le bien-fondé de ses soupçons. Mia Farrow pousse ici la performance d'actrice jusqu'à vivre dans sa chair les souffrances de son personnage. La mignonne jeune mariée des premières scènes, si heureuse de décorer son nouvel appartement, laisse progressivement la place à une femme névrosée, aux traits tirés et aux joues creuses. Les douleurs qu'elle ressent à longueur de journée et que le Dr Sapirstein juge bénignes finissent par lui ôter le peu de couleurs qu'il lui restait aux joues et, le jour de son accouchement, c'est une femme livide et épuisée qui tombe dans les griffes des Castevet.

Ce n'est que pendant les dernières minutes qu'on comprend que Rosemary avait raison depuis le début et que... Mais je ne vais pas vous raconter la fin de l'histoire tant elle est fertile en rebondissements.

Les meilleures scènes

  • A quelques semaines de son accouchement, Rosemary apprend que Hutch, son vieil ami, vient de décéder après être sorti un court instant du coma. Le jour de ses obsèques, une amie du défunt lui remet un vieux livre. Hutch voulait que Rosemary le lise. Le livre est accompagné de ce commentaire sibyllin : "Le nom est une anagramme". 

De retour chez elle, Rosemary parcoure le livre. Il s'agit d'un ouvrage imprimé dans les années trente, dont le titre est Tous des sorciers et dont un des chapitres est consacré à l'immeuble dans lequel elle habite. Elle va chercher un Scrabble et triture les lettres qui constituent le titre du livre dans tous les sens sans parvenir à un résultat concluant. Mais elle repense soudain à un nom, souligné au stylo par Hutch sous une des gravures du livre représentant un groupe de sorciers : Steven Marcato.

Rosemary aligne des lettres pour former "Steven Marcato", commence à les permuter et, après quelques tâtonnements, découvre le secret qui a coûté la vie à Hutch :

S

T

E

V

E

N

 

M

A

R

C

A

T

O

 

=

 

R

O

M

A

N
 

C

A

S

T

A

V

E

T
  • Rosemary a rendez-vous chez le Dr Sapirstein. En chemin, elle se débarrasse du pendentif que lui a offert Minnie en le jetant dans une bouche d'égout. La secrétaire du Docteur l'en félicite. Si seulement son patron pouvait en faire autant, car son après-rasage dégage la même odeur nauséabonde que le pendentif de Rosemary. Elle comprend alors que Sapirstein est de mèche avec les Castevet et, prise de panique, s'enfuit en courant.

Pour la petite histoire...

L'immeuble dans lequel se situe l'action du film n'est autre que le tristement célèbre Dakota building au pied duquel John Lennon fut abattu le 8 décembre 1980.

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A bientôt !
Dernière mise à jour de cette page : 01/07/2005

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