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King Crimsom - Red (1974)

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Red

Red Fripp
Fallen Angel Fripp, Wetton, Palmer-james
One More Red Nightmare    Fripp, Wetton
Providence Cross, Fripp, Wetton, Bruford
Starless Cross, Fripp, Wetton, Bruford, Palmer-james

Chronologie

Red a été enregistré aux studios Olympic Sound à Londres en juillet et août 1974. Dans la discographie de Crimso, il se positionne entre Starless And Bible Black (1973) et le posthume USA, live (1975).

Le disque en quelques morceaux

Red

Dès les premières notes on a tout compris : ça va chauffer. Le morceau qui donne son titre à l'album est construit sur un riff de guitare lancinant, à la frontière du rock progressif et du hard rock. La basse de John Wetton est énorme, et elle contribue à rendre le climat encore plus oppressant. Une bonne introduction à l'univers musical de Robert Fripp.

Fallen Angel

Une bande magnétique inversée en guise d'intro, et Crimso se lance dans une ballade. La mélodie est superbe et John Wetton, sobrement accompagné par le mellotron de Robert Fripp, la chante admirablement. Le même Robert Fripp tricote de superbes arpèges de guitare acoustique pour agrémenter le tout. Tout va donc pour le mieux, quand soudain tout bascule. Le ciel s'assombrit, et en quelques notes de guitare électrique Robert Fripp nous entraîne dans des abîmes encore plus profonds que ceux de Red. De mesure en mesure la tension monte, de nouveaux instruments entrent dans la danse et créent une cacophonie proche du free jazz. Mais tout a une fin, et le calme revient lorsque John Wetton attaque le dernier couplet.

Starless

Un morceau de douze minutes construit comme une symphonie, avec un thème récurent. Ça commence en douceur : mellotron, guitare et saxophone. Brusquement tout s'arrête, sauf la basse de John Wetton bientôt rejointe par la guitare de Robert Fripp. Fripp ne joue qu'une seule note, mais elle gonfle, enfle, devient de plus en plus aiguë jusqu'à l'explosion finale qui laisse le champs libre à Mel Collins qui interprète alors un solo Coltranien en diable. Finalement la pression retombe, et le saxophone reprend le thème dans un grand moment d'allégresse. Etonnant...

Pourquoi j'aime ce disque

De nombreux musiciens jouent une musique violente, mais peu d'entre eux laissent une telle impression de puissance à l'écoute de leurs disques. Rien ne semble pouvoir arrêter Robert Fripp, John Wetton et Bill Bruford. Ils possèdent un maîtrise totale des climats (beau/laid, calme/violent, ... ) et mènent leur auditoire par le bout du nez là où ils le souhaitent.

Précautions d'emploi

Surveillez régulièrement le compteur situé au dos de la pochette de Red. Tant qu'il restera sur le chiffre huit tout ira bien, mais si jamais il dépasse cette limite vous ne disposerez que de cinq minutes pour évacuer les lieux.
Compteur

En fait, Red n'est pas un disque mais une bombe atomique gravée sur vinyle. Si vous l'avez dans votre discothèque, il serait peut-être plus prudent de le mettre à l'abri des chocs : on ne sait jamais...

Blague à part ce disque est immense, et est à la fois un chef d'œuvre du rock progressif et le meilleur album de Robert Fripp.

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Dernière mise à jour de cette page : 06/09/2002

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