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The Moon Shines Bright |
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The English Dance |
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Bourrée I and II |
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Medley: The Mist Covered Mountains of Home / The Orphan / Tarboulton |
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The Pelican |
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The Black Balloon |
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Chronologie
The Black Balloon est paru en 1979. Il a été
enregistré aux studios Crescent à Bath (Somerset).
Le disque en quelques morceaux
The Moon Shines Bright
L'adaptation d'un carol (chant de Noël traditionnel)
traitée à la mode Elisabéthaine. John Renbourn
joue une première fois le thème du morceau, puis
il le complexifie au travers de variations polyphoniques de plus
en plus alambiquées. A la cinquième variation,
mélodie et accompagnement sont inversés : il joue
la mélodie sur les cordes graves de sa guitare et l'accompagnement
sur les cordes aiguës. Puis il reprend une dernière
fois le thème et termine le morceau. Pour ceux qui ne
connaissent pas la musique de John Renbourn The Moon Shines
Bright est une bonne introduction à ce qu'on appelle
le Folk Baroque.
The Mist Covered Mountains of Home
Un superbe morceau irlandais sur lequel la guitare acoustique
de John Renbourn est accompagnée par une flûte (Tony
Roberts). Il a aussi enregistré une deuxième piste
de guitare, électrique cette fois, qui vient ajouter quelques
fioritures vers la fin du morceau. On reste scotché à
chaque écoute par la fluidité et la précision
de son jeu.
The Pelican
Il s'agit cette fois d'un morceau plus "moderne",
incluant ici et là quelques notes bluesy ou jazzy. John
Renbourn a enregistré deux pistes de guitare : une acoustique
et une électrique. En se superposant, elles rappellent
la musique que John et Bert Jansch jouaient avec Pentangle. On
repense alors aux longues improvisations des deux compères
entre deux couplets chantés par Jacqui McShee. Souvenirs,
souvenirs...
Pourquoi j'aime ce disque
The Black Balloon est un disque à écouter
tranquillement chez soi, alors que la silence n'est troublé
que par le chat qui ronronne devant la cheminée et le
tic-tac de la pendule qui égrène lentement les
secondes..
C'est un disque qui fait oublier ses soucis : la journée
au bureau qui s'est mal passée ou bien la pluie qui tombe
dehors. En jouant uniquement sur des instruments modernes John
Renbourn donne ici une couleur inhabituelle à des morceaux
qui sont habituellement interprétés par des luthistes.
Et le son de ses instruments, qu'il s'agisse d'une guitare folk
à cordes d'acier ou d'une guitare jazz, n'est pas du tout
anachronique. John Renbourn insuffle une nouvelle vie (et amène
peut-être une nouvelle audience) à la musique Elisabéthaine.
Ce type doit être un peu magicien...
Posez ce disque sur votre platine, laissez le son chaud et
rond des guitares emplir votre espace sonore, fermez les yeux
et vous serez à nouveau convaincu que la vie est belle. |