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Fleetwood Mac - Tusk (1979)

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Tusk

Over & Over (Christine McVie)
The Ledge (Lindsey Buckingham)
Think About Me (Christine McVie)
Save Me a Place (Lindsey Buckingham)
Sara (Stevie Nicks)
What Makes You Think You’re The One   (Lindsey Buckingham)
Storms (Stevie Nicks)
That’s All for Everyone (Lindsey Buckingham)
Not That Funny (Lindsey Buckingham)
Sisters of The Moon (Stevie Nicks)
Angel (Stevie Nicks)
That’s Enough for Me (Lindsey Buckingham)
Brown Eyes (Christine McVie)
Never Make Me Cry (Christine McVie)
I Know I’m Not Wrong (Lindsey Buckingham)
Honey Hi (Christine McVie)
Beautiful Child (Stevie Nicks)
Walk a Thin Line (Lindsey Buckingham)
Tusk (Lindsey Buckingham)
Never Forget (Christine McVie)

Chronologie

Tusk est paru le 12 octobre 1979. Dans la discographie de Fleetwood Mac, il se positionne entre Rumours (4 février 1977) et Live (8 décembre 1980).

Le disque en quelques morceaux

Think About Me

Cette chanson est construite sur un riff de claviers qui balance gentiment. Comme pour presque toutes les chansons de Christine McVie, les années n'ont altéré ni sa mélodie ni ses paroles. Madame drague en musique :

Si je suis celle que tu aimes
Penses à moi...

... qu'elle susurre de sa jolie voix. Et, presque un quart de siècle plus tard, ça le fait encore. Think About Me restera toujours aussi fraîche, comme si elle avait été écrite hier.

Save Me a Place

Un morceau composé par Lindsey Buckingham. La mélodie est magnifique, Stevie Nicks et Christine McVie sont des choristes redoutables, le son pas banal (une cithare dont joue Christine, si j'en crois les photos d'époque). Alors, il ne reste plus qu'à écouter...

Sara

Qu'est-ce qui a permis à Fleetwood Mac de survivre, dans les seventies, à des galères qui auraient eu la peau de n'importe quel autre groupe ? Je crois que c'est leur volonté de jouer ensemble, et nous en avons ici un exemple concret. Dès la fin de l'intro, les voilà qui se mettent à jouer comme un seul homme. Chris tricote des accords bien carrés, soutenue par une des plus grandes sections rythmiques de l'époque : John McVie à la basse et Mick Fleetwood à la batterie. Stevie n'a plus qu'à chanter, de sa voix unique, un des plus beaux textes qu'elle ait jamais écrits.

Quelques chœurs pour embellir le tout, et qu'obtient-on à l'arrivée ? Un tube, évidemment.

Storms

Encore du grand Stevie Nicks, avec de superbes parties de guitares et des claviers tout en finesse. La belle est triste car son mec est en train de la quitter et elle le chante divinement.

Brown Eyes

Chris est perplexe :

Quand tu me regardes avec ces yeux marrons
Que veux-tu faire ?

Elle a trouvé un super riff de claviers pour cette chanson et la guitare de Lindsey Buckingham, toute en harmoniques, nous rappelle ce qui était une évidence sur les deux albums précédents du groupe : quand il le veut, ce mec est un grand guitariste.

Never Make Me Cry

Cette ballade fait penser à Songbird, sur l'album précédent du Mac. Chris chante lentement, en prenant tout son temps, avec juste ce qu'il faut d'écho, et c'est comme ça que sa voix est la plus belle. Never Make Me Cry est le genre de morceau qu'on aime écouter avant de s'endormir.

I Know I’m Not Wrong

DU ROCK (enfin ! ), dans la veine de Blue letter ou Go your own way sur les albums précédents. C'est encore un morceau 100 % Lindsey Buckingham, probablement enregistré chez lui et sur lequel il joue de tous les instruments. A la fin, il nous balance le solo de guitare le plus méchant de tout le disque. Y'a pas à dire : quand il veut...

Pourquoi j'aime ce disque

John McVie, Mick Fleetwood, Stevie Nicks, Christine McVie et Lindsey Buckingham
Remettons-nous dans le contexte : fin 1979, les grands groupes tels que Eagles, Supertramp ou Fleetwood Mac ne font plus l'unanimité. Dans la presse, on les appelle les dinosaures et on se gausse des moyens colossaux qu'ils mettent en œuvre lorsqu'ils partent en tournée. C'est que, au cours des dernières années, les punks ont remis les pendules à l'heure... Certains vont même jusqu'à surnommer Fleetwood Mac le « Big Mac » afin de montrer qu'il s'agit d'un produit de grande consommation et non plus de musique. Mais en octobre, cet album arrive dans les bacs.

Les fans du groupe découvrent alors que Tusk est un disque bourré de contradictions. Vu de l'extérieur, il s'agit d'un double album luxueusement packagé. Pochette en relief, pochettes intérieures cartonnées et en couleurs. Un vrai disque de dinosaure... Par contre, à l'intérieur il est beaucoup plus étonnant, on pourrait même dire déroutant. Pas de surprise en ce qui concerne Sara : c'est un de ces tubes inattaquables dont Fleetwood Mac a toujours eu le secret. Pas de surprise non plus en ce qui concerne les compositions de Stevie Nicks et Christine McVie qui, égales à elles-mêmes, nous régalent d'un bouquet de bonnes chansons gorgées de soleil de Californie. Mais il reste Lindsey Buckingham... En écoutant ses nouvelles chansons, on comprend rapidement qu'il les a bricolées en solo chez lui. Ces claviers trafiqués, cette batterie aux peaux distendues, ces vocaux qui coassent sont aux antipodes des productions habituelles du groupe. On atteint le summum de l'étrange avec Tusk (la chanson), que certains journalistes comparent même aux délires de Brian Wilson des Beach Boys.

C'en est trop pour le fan moyen du groupe que je suis. Après avoir écouté une ou deux fois le disque en entier "pour voir", je prends l'habitude de sauter les plages en question, leur préférant ces perles que sont Think About Me, Storms, Angel ou Brown Eyes. Mais un jour j'en ai assez de devoir me lever toutes les trois minutes pour déplacer le bras du tourne-disque et, par flemme, je recommence à les écouter. C'est à ce moment que je réalise qu'elles sont certes étonnantes, difficiles à cerner, mais finalement pas si mauvaises que ça. En y regardant de plus près, Save Me a Place, I Know I’m Not Wrong et Walk a Thin Line sont même excellentes.

C'est ainsi que Tusk, acheté en décembre après avoir dévoré la critique de Bruno T dans Rock & Folk, a squatté ma platine durant tout l'hiver 1979.

Et aujourd'hui, me direz-vous ? Je dois avouer que je n'avais pas écouté Tusk depuis bien longtemps. Mais lorsque les premières notes d'Over & Over ont retenti dans les enceintes, j'ai compris qu'il n'avait pas pris une seule ride. Et quel dilemme pour en extraire les meilleurs titres ! Si je vous disais que, pendant que j'écris ces lignes, j'écoute Think About Me en boucle...

En ce moment...

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A bientôt !
Dernière mise à jour de cette page : 06/12/2003

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