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John Carpenter  - Vampires (1998)

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Ce film est interdit en salle aux moins de 12 ans
*

Vampires   

Distribution

Jack Crow James Woods
Montoya Daniel Baldwin
Katrina Sheryl Lee
Le Cardinal Alba   Maximilian Schell
Valek Thomas Ian Griffith

Les premières minutes

Jack Crow observe à la jumelle une vieille maison Mexicaine en ruines. Il remonte dans son camion pendant que son adjoint Montoya se remet au volant de sa Jeep. Les deux véhicules se dirigent lentement vers la maison et se garent devant la porte d'entrée. De l'arrière du camion jaillit une demi-douzaine d'hommes armés jusqu'aux dents.

Pendant qu'ils se préparent, vérifiant armes et protections, Crow fixe intensément la masure comme s'il cherchait à percer son secret, à deviner ce qui se cache à l'intérieur. Un prêtre dit une courte prière et l'équipe de chasseurs de vampires passe à l'attaque. La serrure de l'entrée est arrachée, Crow passe la main par le trou ainsi pratiqué, ouvre le verrou et pousse doucement la porte. La lumière du jour pénètre à flots dans la maison qui semble inoccupée.

Pourquoi j'aime ce film

Wow ! Les films de vampires, ce n'est pas ce qui manque dans l'histoire du cinéma... Nous avons tous vu de vieux films de vampires en noir & blanc, de beaux films de vampires produits par la Hammer et même des films de vampires rigolos, mais jamais encore le sujet n'avait été abordé sous un tel angle. Car le Vampires de John Carpenter tient à la fois du western et de l'épisode d'Agence tous risques, ce qui injecte une bonne dose de sang neuf (celle-là, je vous la préparais depuis le début de la page...) à un genre cinématographique qui en avait peut-être un peu besoin. Pour ceux qui sont intéressés, vous trouverez à la fin de cette page les références de mes films de vampires préférés.

Ici, les chasseurs de vampires ne sont pas de vieux messieurs transportant leur marteau et leurs pieux dans un sac de docteur : ce sont des mercenaires aux ordres de l'église. Ils se déplacent en camion blindé et organisent de véritables opérations militaires contre les nids de vampires. A l'aide de lances, de pieux et d'armes automatiques, ils immobilisent les vampires afin que Crow puisse leur planter un carreau d'arbalète dans le corps. A ce carreau est attaché un câble relié au treuil de la Jeep de Montoya. Lorsque Crow lui en donne l'ordre, Montoya actionne le treuil et le vampire est tracté en pleine lumière où il explose littéralement.

Mais un grain de sable vient se glisser dans cette belle mécanique si bien huilée : lors de leur dernier raid, ils n'ont pas trouvé le maître-vampire et ce dernier va chercher à se venger de ceux qui ont massacré ses disciples. Pour corser les choses, il ne s'agit pas de n'importe quel vampire mais de Ian Valek, vampire depuis le XIVe siècle, premier vampire de l'histoire et le plus puissant de tous. Vous devinez aisément la suite : du début à la fin du film, ça tire dans tous les coins et on a rapidement du mal à tenir le décompte des victimes de tous poils. Alors, le plus destructeur est-il Valek ou bien Crow ? Et bien, je crois que nous frisons le match nul...

L'idée géniale de John Carpenter, celle qui fait toute l'originalité de Vampires, est de traiter cette histoire comme un film d'action et non pas comme un film de vampires ordinaire. On ne trouvera ici ni référence à l'aubépine ou à l'ail, ni héros romantique cherchant à sauver une jeune fille en détresse. Il n'y a que Crow, son flingue, son arbalète et des vampires qui puent (ce n'est pas moi qui le dit : c'est Crow). Les disciples du maître ne sont pas des victimes, mais des vampires potentiels qu'il faut éliminer au plus vite, à moins évidemment qu'ils soient utilisés comme appâts. Le look des personnages est résolument branché : blouson de cuir, lunettes de soleil et colt à la ceinture pour Crow, long manteau style Matrix pour Valek. Nous sommes loin des petites lunettes rondes du Dr. Van Helsing et de la cape à doublure rouge popularisée par Christopher Lee... L'histoire se déroule au Nouveau Mexique dans un climat de chaleur, de poussière et de sécheresse qui évoque quelques-uns des meilleurs westerns des années 50. Il ne manque plus qu'une étoile de shérif sur le blouson de Crow et des bruits d'éperons quand il marche... La bande originale, composée comme c'est souvent le cas par John Carpenter himself, est largement utilisée pour situer l'histoire dans notre époque. Il ne s'agit plus de variations angoissantes sur quelques notes de synthétiseur, comme les thèmes de Halloween ou de Fog, mais de bon gros rock Américain comme on aime, avec des riffs de guitare qui tachent et de grandes lampées de bottleneck. Les scènes tristes sont, elles, accompagnées par une pedal-steel guitar aux accents country. Quant aux dialogues, ils sont particulièrement décapants : lorsque Crow retrouve Valek pour l'affrontement final, le seule chose qui l'intéresse est de savoir si, après tous ces siècles, il "peut" encore...

Situé à la croisée de plusieurs genres cinématographiques, Vampires est un film qui plaira à la fois aux amateurs de films d'horreur, de films d'action et, pourquoi pas, de westerns.

Les meilleures scènes

  • Crow et ses hommes ont fini de nettoyer le nid de Valek, mais ils n'ont pas pu le trouver. Alors qu'ils s'éloignent dans le soleil couchant, une main émerge du sol à quelques mètres du nid. Pas besoin de vous faire un dessin pour que vous deviniez de qui il s'agit...
  • Après les représailles "musclées" de Valek, Crow et Montoya sont les seuls survivants de l'équipe de chasseurs de vampires. Ils s'enfuient à bord d'un pick-up, mais Valek se lance à leur poursuite et finit par les rejoindre. Il saute à l'arrière du pick-up et Montoya lui tire une balle de pistolet à bout pourtant. Sous la violence de l'impact, le maître-vampire est projeté en arrière et retombe sur le bitume. Il se relève immédiatement, mais le pick-up est désormais trop loin pour être rattrapé.
  • Le soleil se couche sur le désert. Une main aux griffes acérées sort de terre, puis une seconde, puis un corps recouvert de sable se redresse. Il s'agit de Valek, bientôt suivi de tous ses disciples. Dans la lumière orangée du crépuscule, la troupe de vampires se met en marche vers une destination inconnue.
  • Valek et le Cardinal Alba ont capturé Crow et l'ont crucifié. Mais Montoya n'est pas loin : il fonce sur eux, lâche le volant de sa jeep, saisit l'arbalète de Crow, tire un carreau dans la croix qu'il arrache du sol et traîne son ami sur plusieurs dizaines de mètres pour le mettre hors de portée des vampires.

La réédition en DVD

Vampires en DVD
En janvier 2005, Vampires a (enfin) été réédité en DVD. Il se présente désormais sous la forme d'un coffret contenant deux DVDs :

Le DVD n° 1 contient le film. La qualité de l'image et du son de cette réédition n'a plus rien à voir avec celle de la version VHS, sur laquelle les couleurs avaient sérieusement tendance à baver. En prime, le son en 5.1 / DTS est E-NOR-ME.

Le DVD n° 2 est consacré aux bonus. Parmi eux se trouvent une bande annonce remasterisée (la chose est suffisamment rare pour pour être soulignée), la making-of du film, un portait de John Carpenter qui revisite sa longue carrière et une filmographie.

Quelques mots sur mes films de vampires préférés

Chose promise, chose due : ce petit tableau reprend, pour chacun des genres énumérés plus haut, mon film préféré, celui qu'il faut absolument voir au moins une fois. J'ajouterai à cette liste le génial Vampires de Salem de Tobe Hooper, avec David Soul et James Mason dans les rôles principaux.

Au fait, Les vampires de Salem en DVD c'est pour quand ???

Genre Titre Réalisateur Année Distribution
Vieux films de vampires en noir & blanc Dracula Tod Browning 1931 Bela Lugosi
Films de vampires de la Hammer Le cauchemar de Dracula Terence Fisher 1958 Christopher Lee et Peter Cushing
Films de vampires rigolos Le Bal des Vampires Roman Polanski 1966 Jack MacGowran, Sharon Tate, Roman Polanski

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A bientôt !
Dernière mise à jour de cette page : 27/02/2005

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