Almanach
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Début juillet, le blé et l'orge prennent une belle
couleur dorée. On voit que la moisson est proche. Comme
on a l'habitude de dire qu'on sent qu'on est au printemps
à cause de l'odeur des fleurs, on pourrait tout aussi
dire qu'on entend qu'on est en été. A proximité
des champs et des prés les grillons font un raffut de
tous les diables, et dans les arbres les oiseaux essaient de
leur voler la vedette. En fait, on dirait que plus il fait chaud
et plus ils chantent fort. |
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En juillet, les fins de matinées et les débuts
d'après-midi, c'est à dire les heures durant lesquelles
le soleil est au plus haut, sont parfois très chaudes
à Bichereau.
C'est alors le moment de partir flâner le long des bords
de l'Orvanne, de s'enfoncer dans les sous-bois; de profiter de
l'ombre que nous offrent les arbres et de la fraîcheur
de la rivière. |
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Certains végétaux, eux, ne semblent pas trop incommodés
par ces grosses chaleurs. Les champs de tournesols sont couverts
à perte de vue de corolles jaunes, toutes tournées
dans la direction du soleil levant. Vus de loin, ils ressemblent
à de gigantesques tâches dorées. |
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Avant de passer aux choses sérieuses et d'attaquer la
moisson, il reste encore du foin à couper et à
faire sécher dans quelques prés. |
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C'est aux alentours de la mi-juillet, alors que dans les assiettes
les melons des maraîchers de la région font enfin
leur apparition, que la moisson débute. Durant une semaine,
c'est un ballet ininterrompu de tracteurs et de moissonneuses
sur les routes et dans les champs. Où en sont-ils ? Pour
le savoir, il suffit de mettre le nez dehors : on entend
le bruit des moteurs et on voit de hauts nuages de poussière
s'élever au loin. |
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Dans le jardin, les rosiers continuent à fleurir. On est
parfois surpris par des roses dont on avait oublié les
couleurs. Par les fenêtres ouvertes, on entend des bourdonnements : ce
sont des abeilles qui viennent butiner. |
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