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George Harrison - Living in the Material World (1973)

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Living in the Material World

Give me love (give me peace on earth)
Sue me, sue you blues
The light that has lighted the world
Don't let me wait too long
Who can see it
Living in the material world
The lord loves the one (that loves the lord)
Be here now
Try some buy some
The day the word gets 'round
That is all

Chronologie

Living in the Material World est paru le 29 mai 1973. Il se positionne entre le célèbre Concert For Bangla Desh (20 décembre 1971) et Dark Horse (18 novembre 1974) dans la discographie de George Harrison.

Le disque en quelques morceaux

Give me love (give me peace on earth)

Avec une mélodie accrocheuse et un solo de slide reconnaissable entre mille, George nous refait d'emblée le coup de My sweet lord. Pèle-mêle, il nous explique qu'il veut qu'on lui donne « de l'amour, la paix sur terre, de la lumière, de la vie et de l'espoir ». Et ça marche ! Give Me love est une des chansons les plus gaies qu'il ait composées, une pop song sympa qu'on ré écoute toujours avec plaisir.

Living in the material world

Une intro à l'orgue (Gary Wright), des accords de piano (Nicky Hopkins) et George se lance dans la chanson qui donne son titre à l'album. En résumé :

Je vis dans le monde matériel
Je ne peux pas dire ce que je fais ici
J'ai rencontré John et Paul dans le monde matériel
Bien que nous ayons commencé vraiment pauvres
Nous avons été pris par le monde matériel
Je suis frustré par le monde matériel

Pour nous faire comprendre à côté de quoi nous passons, George nous laisse ensuite entrevoir un bref instant l'autre monde, ce havre de paix bercé par la musique céleste du sitar et des tablas. Mais il redescend bien vite sur terre pour balancer un solo de slide auquel répond immédiatement le saxophone de Jim Horn.

Be here now

Le temps d'une chanson, en grattant sa guitare folk, l'ex Beatles se penche sur son passé. Puisque rien ne dure ici-bas, autant vivre au présent :

Soyez ici, maintenant
Ce n'est pas comme c'était avant
Le passé était. Soyez ici, maintenant.

Si Be here now ne peut être comparée à des morceaux aussi typés que Love you to ou Within You Without You, la musique indienne y est malgré tout présente, sous forme de petites touches, sans qu'on l'entende vraiment. Soudain, on comprend : une tanpura se dissimule derrière l'orgue et son bourdonnement transparaît ici et là au fil des mesures.

The day the word gets 'round

Le jour où le monde tournera rond, vaste sujet qui n'est visiblement pas encore à l'ordre du jour... C'est en tout cas l'occasion d'entendre une superbe partie de guitare douze cordes et de chouettes harmoniques.

That is all

Nous voici arrivés au terme du voyage, Nicky Hopkins tricote les beaux arpèges de piano et de clavecin dont il a le secret et George conclut par ces quelques mots :

C'est tout ce que j'ai à dire
Notre amour pourrait nous sauver.
C'est tout ce que je voudrais faire
Etre tout près de vous.
C'est ma seule raison de vivre.
Tout ce que je veux de vous
C'est un sourire quand je suis triste.
C'est tout ce que j'attends
Votre amour et rien d'autre.
Et c'est tout.

Pas de doute, ce mec était un humaniste. Lui, au moins, n'avait rien à vendre. C'est pourquoi je suggère que quiconque écoute ce morceau lui octroie le sourire qu'il demandait.

Pourquoi j'aime ce disque

Living in the Material World est indiscutablement le sommet de la carrière solo de George Harrison. All things must pass, son premier album solo, était une collection de morceaux composés au temps des Beatles et de jams avec ses potes. Ce second album studio est, lui, beaucoup plus mature.

C'est que George, conscient de sa notoriété, avait décidé de transmettre un message à ses fans, message déjà esquissé quelques années auparavant sur Love you to (Revolver) ou Within You Without You (Sgt. Pepper's). C'est la raison pour laquelle il était sur terre : faire découvrir à des gens qui n'auraient jamais mis les pieds chez un gourou cette "lumière intérieure" qui avait transformé sa vie, ce monde magique rempli de vibrations qui est d'ordinaire occulté par le monde matériel. Il essaie donc de nous en donner une image musicale, en faisant vibrer à l'unisson instruments modernes et instruments traditionnels indiens. Pour y parvenir, il s'est entouré de pas mal de gens connus et pas manchots tels que Ringo Starr, Nicky Hopkins, Klaus Voorman, Gary Wright, Jim Keltner, Jim Gordon et Jim Horn.

Lorsque j'ai envie de la voir, cette fameuse "lumière intérieure", je me dépêche d'ouvrir... la porte de mon frigo. Si l'ampoule n'est pas grillée, ça le fait. C'est vous dire si, à priori, je suis pas client pour ce genre de sermon. La bonne parole, que ce soit à la télé ou sur un disque... Et pourtant j'adore Living in the Material World parce que cet album respire la paix, la sérénité et aussi la sincérité. Aujourd'hui, plus encore qu'en 1973, nous éprouvons parfois le besoin de calmer le jeu, de poser les valises et de profiter de quelques instants de paix. Ce disque peut vraiment nous les procurer.

Alors si un jour, après l'avoir écouté, vous vous sentez un peu moins sous pression, vous pourrez vous dire que son auteur a plutôt bien fait son boulot et qu'il a rempli sa mission.

En ce moment...

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A bientôt !
Dernière mise à jour de cette page : 07/11/2004

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