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Intro
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1965-1966
Saison
IV
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1967
Saison
V
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1968-1969
Saison
VI
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Saison VI : 1968/1969
32 épisodes en couleurs avec Patrick Macnee
et Linda Thorson
L'arrivée de Tara King
A la fin de la saison 5, et malgré le succès
mondial des Avengers, Diana Rigg décide d'abandonner
le rôle d'Emma Peel pour se consacrer au cinéma.
Elle commence par le rôle de Mme James Bond dans Au
service secret de sa Majesté de Peter Hunt. La production
lui trouve pour remplaçante une jeune comédienne
de 20 ans qui vient de sortir du conservatoire : Linda
Thorson.
Cette jeune actrice va donner bien du fil à retordre
aux producteurs qui vont devoir complètement repenser
le personnage de l'assistante de John Steed. Linda Thorson est
en effet trop jeune pour que son personnage puisse posséder
la maturité de Kathy Gale ou d'Emma Peel. Tara King sera
donc moins autonome qu'elles et son insouciance lui fera souvent
prendre des risques inconsidérés, ce qui obligera
Steed à voler à son secours. Elle n'est pas non
plus rompue aux arts martiaux et il faudra revoir les scènes
de combats. Tara King délaissera les belles figures de
Kung Fu des épisodes précédents au profit
d'une technique beaucoup moins spectaculaire mais parfois tout
aussi efficace : une brique dans son sac à main,
balancé avec beaucoup d'élan sur la tête
de la personne à neutraliser... De plus, son manque d'expérience
sera à l'origine de la création d'un nouveau personnage
truculent qui apparaîtra dans chaque épisode afin
« d'occuper le terrain » : Mother
(Mère-Grand dans la version française), le supérieur
hiérarchique un peu excentrique de Steed. Son rôle
sera interprété par Patrick Newell que les téléspectateurs
avaient déjà pu voir dans deux épisodes
de la série : Voyage
sans retour et Rien ne va plus
dans la nursery.
Mais alors, puisque la série s'en trouve si bouleversée,
pourquoi avoir choisi cette comédienne ? Et bien,
Linda Thorson possédait deux arguments de poids :
- Avec sa fraîcheur et son physique, elle
était la parfaite représentante de toute une génération
insouciante et effrontée qui allait pouvoir s'identifier
à son personnage.
- Elle plaisait beaucoup aux investisseurs américains
qui finançaient la série. On raconte même
que... mais, comme on dit, ça ne nous regarde pas.
Tara King possédera une garde robe beaucoup plus voyante
que celle de Mme Peel, basée sur des tenues moulantes
coupées dans des tissus de couleurs flashantes et mettant
en valeur ses jolies rondeurs. D'ailleurs, les costumes de Tara
ne seront pas les seuls à flasher dans la saison 6 : certains
des décors seront complètement délirants.
Il suffit de regarder son appartement ou bien les QG de Mère-Grand
pour comprendre que la série est une vitrine de l'esthétique
à la mode en cette fin des sixties.
En ce qui concerne le générique, Laurie Johnson
ajoutera quelques notes de trompette à la musique de la
saison 5 afin de lui donner un petit quelque-chose de glamour
correspondant à la personnalité de Tara. Deux nouvelles
séquences seront tournées : celle de début
dans laquelle Steed et Tara évoluent parmi des armures
médiévales au milieu d'un champ et celle de fin
dans laquelle des mains anonymes exécutent des tours de
cartes. Quant à Steed, il ne changera ni de garde robe
ni d'appartement mais il troquera sa Bentley contre des Rolls
Royce des années 20 : Phantom One ou Silver
Ghost selon son humeur.
Mais place aux épisodes !
Les épisodes
de la saison VI
Mode d'emploi
La numérotation
des épisodes est celle qu'on peut trouver dans les ouvrages
et sur les sites qui traitent des Avengers. Dans cette numérotation,
l'épisode qui porte le n° 1 est Hot Snow (diffusé
le 7 janvier 1961) et le dernier épisode de la série
est Bizarre (diffusé le 14 septembre 1969) qui
porte le numéro 161.
Comme je l'ai fait pour UFO et le
Prisonnier, mes épisodes
préférés sont signalés par le symbole . Ce choix est totalement subjectif,
mais croyez-moi : ces épisodes-là valent
vraiment le détour...
Les traits d'humour, intraduisibles en Français ou "oubliés"
par le traducteur, sont signalés par le symbole .
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Episode n° |
129 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 1 |
Titre français |
L'invasion des Terriens |
Titre original |
Invasion of the Earthmen |
Date de 1ère diffusion |
27 avril 1969 |
La première minute |
En pleine nuit, Bernard Grant pénètre dans une
grande propriété après en avoir découpé
la clôture à l'aide d'une pince coupante. Non loin
de lui, deux garçons et une fille dans d'étranges
tenues orange sont en train de communiquer par signaux optiques.
Mais Grant entend un bruit provenant des broussailles et ses
cheveux se dressent sur sa tête lorsqu'il aperçoit
un énorme boa constrictor qui rampe dans sa direction.
En s'enfuyant, il marche sur un piège à loups.
Il demande alors de l'aide aux jeunes gens mais ils observent
la scène en souriant, se délectant déjà
de spectacle à venir. |

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Pour le tunnel du commandant Brett, endroit cauchemardesque
dans lequel chacun se trouve confronté à ses pires
frayeurs.
Pour le Robot, totalement incongru dans la verte campagne
anglaise et qui semble sortir d'un film de SF des années
cinquante. |
Episode n° |
130 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 1 |
Titre français |
Trop d'indices |
Titre original |
The curious case of the countless clues |
Date de 1ère diffusion |
18 mai 1969 |
La première minute |
Deux détectives en imperméables enquêtent
sur les lieux d'un meurtre. L'affaire semble être simple : les
empreintes boueuses du tueur, le cigare qu'il a fumé,
le bouton qu'il a perdu durant l'affrontement sont autant de
preuves accablantes contre lui.
Mais un homme pénètre dans l'appartement et
demande aux deux détectives ce qu'ils font chez lui. Ils
lui répondent qu'ils enquêtent sur un meurtre. « Qui
est la victime ? », demande-t-il. « Vous ! »,
lui répond l'un des détectives en pointant une
arme dans sa direction. Un coup de feu claque : l'homme
s'effondre au sol, et son corps atterrit dans le tracé
à la craie prévu à cet effet. |

|
Pour Sir Arthur Doyle, le détective excentrique. Toute
ressemblance avec un héros de romans policiers né
de la plume d'un auteur portant le même nom... |
Il s'agit en fait de Ne
m'oubliez pas, dernier épisode dans lequel apparaît
Mme Peel.
Il figure donc dans le guide des épisodes de la saison
5.
Episode n° |
132 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 1 |
Titre français |
Double personnalité |
Titre original |
Split |
Date de 1ère diffusion |
9 février 1969 |
La première minute |
Frank Compton prend son service au ministère de l'intérieur.
Il trouve son collègue Harry Mercer plongé dans
la rédaction d'un rapport. Le téléphone
sonne et Mercer entend une voix anonyme qui souhaite parler à
un certain Boris. Mais il ne connaît personne de ce nom
et raccroche le combiné. A cet instant, sa main gauche
se crispe comme si elle était paralysée et son
écriture change. Compton s'approche de lui. Mercer ramasse
alors l'arme de son collègue et l'abat froidement. Puis
il efface ses empreintes sur la crosse de l'arme et retourne
tranquillement travailler à son rapport.
Quelques instants plus tard, redevenu lui-même, il découvre
le corps qui gît sur le sol. Il appelle la sécurité : quelqu'un
a assassiné Frank Compton sous ses yeux et il n'a rien
vu ni entendu... |
Episode n° |
133 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 2 |
Titre français |
Les évadés du monastère |
Titre original |
Get-a-way |
Date de 1ère diffusion |
27 juillet 1969 |
La première minute |
Un monastère dissimule une prison de haute sécurité
dans laquelle Rostov, Lubin et Ezdorf, trois espions particulièrement
dangereux, sont retenus prisonniers. Comme chaque midi, un gardien
vêtu d'une robe de bure procède à une inspection
de leurs cellules. Mais celle de Rostov semble vide. Le gardien
demande alors au contrôle de lui en ouvrir la porte. Il
pénètre l'arme au poing dans la cellule qui est
effectivement déserte, du moins le pense-t-il car Rostov
surgit brusquement dans son dos et lui prend son arme après
l'avoir assommé.
Dès qu'il a repris connaissance, le gardien donne l'alerte
et le colonel James sonne le tocsin. Tous les gardiens se mettent
à rechercher Rostov qui est bientôt repéré
et pris en chasse dans les couloirs du monastère. Ils
finissent par le rattraper dans un cul-de-sac d'où il
est impossible de s'échapper. Et pourtant le couloir est
vide, et Rostov a bel et bien réussi à disparaître
au nez et à la barbe de ses poursuivants. |

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Pour l'idée du scénario : la vodka
qui rend invisible.
Pour la partie de cache-cache finale entre Steed et Ezdorf,
tous deux invisibles. |
Episode n° |
134 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 2 |
Titre français |
Un dangereux marché |
Titre original |
Have guns - will haggle |
Date de 1ère diffusion |
30 mars 1969 |
La première minute |
Quatre hommes portant des masques de clowns installent un trampoline
le long de la clôture qui entoure un dépôt
d'armes du ministère de la défense. Ils montent
sur le toit de leur Land-Rover, rebondissent sur le trampoline
et atterrissent de l'autre côté de la clôture.
Ils enfoncent ensuite la porte d'un des entrepôts, assomment
un gardien et dérobent 7000 exemplaires du FF70, un nouveau
fusil d'assaut révolutionnaire. Mais Crayford, le gardien
assommé, reprend rapidement conscience et... leur demande
de le frapper à nouveau afin qu'il ne soit pas soupçonné
d'être leur complice. Cette fois, il se fait copieusement
rosser. Les cambrioleurs prennent la fuite en fonçant
à travers la clôture et laissent en souvenir un
de leurs masques accroché aux barbelés. |
Episode n° |
135 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 2 |
Titre français |
Clowneries |
Titre original |
Look (stop me if you've heard this one) |
Date de 1ère diffusion |
23 mars 1969 |
La première minute |
La secrétaire de Sir Jeremy Broadfoot finit de préparer
la réunion du lendemain puis prend congé de son
patron. Sur le parking où elle a garé sa voiture,
deux hommes dans un taxi anglais la regardent s'en aller. Ils
descendent alors du taxi et se dirigent vers l'immeuble dans
lequel Sir Jeremy est resté seul. Tout en marchant, ils
se déguisent et se griment en clowns.
Sir Jeremy entend du bruit dans le couloir et ouvre la porte.
Il se trouve nez à nez avec les deux clowns qui le saluent
d'un signe de la main. L'un d'eux pointe alors une arme dans
sa direction et presse la détente, mais ce n'est qu'une
arme de cirque et seul un drapeau sur lequel est écrit
« BANG » jaillit du canon. Sir Jeremy soupire : pendant
un bref instant il a cru qu'il s'agissait d'un véritable
pistolet. Mais le clown presse une seconde fois la détente
de l'arme et cette fois Sir Jeremy est tué pour de bon.
Les deux artistes font alors une sortie digne des meilleurs numéros
de music-hall. |

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Pour le scénario complètement délirant : des
artistes retraités, apprenant que leur maison de retraite
va fermer, décident de supprimer ceux qu'ils jugent responsables
de cette fermeture. Mais les clowns ne sont pas des gens sérieux
et ces meurtres seront commis avec beaucoup d'humour : pistolet
de cirque, grosse boule noire sur laquelle est écrit « BOMB »
mais qui explose vraiment, tarte à la colle forte qui
étouffe celui qui la reçoit en plein visage, tapis
rouge glissé sous une porte et qu'on tire sous les pieds
de la victime pour la projeter par la fenêtre. Quant au
cerveau de toute l'organisation, il ne peut s'agir que de Guignol
qui donne ses ordres depuis un théâtre de marionnettes.
Pour la sortie de Steed et de Tara à la fin de l'épisode,
aussi délirante que celle des clowns.
En résumé, un épisode désopilant. |
Episode n° |
136 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 3 |
Titre français |
Mon rêve le plus fou |
Titre original |
My wildest dream |
Date de 1ère diffusion |
7 septembre 1969 |
La première minute |
Un homme, un poignard à la main, pénètre
dans un appartement en passant par l'escalier de secours. Dans
l'appartement, sa victime est en train de réparer une
montre et ne remarque sa présence que lorsque son assassin
se jette sur elle et la poignarde à de nombreuses reprises.
Une fois son crime commis, l'assassin semble être soulagé
d'un lourd fardeau et il se retrouve... dans le cabinet de son
psychiatre où il vient de vivre sous hypnose un de ses
fantasmes les plus forts : le meurtre de son pire ennemi.
Il n'a en fait poignardé qu'un mannequin sur lequel est
collée la photographie de la victime. |

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Connaissez-vous l'agresso-thérapie ? Il s'agit,
dans cet épisode, d'une nouvelle branche de la médecine
mise au point par le Dr Jagger. En hypnotisant ses patients,
il leur fait tuer à plusieurs reprises les gens qui sont
responsables de leurs échecs et de leurs inhibitions.
A la fin du traitement, ils ont retrouvé leur assurance
d'autrefois et sont guéris de leurs complexes. Mais le
Dr Jagger a pour secrétaire une femme ambitieuse qui a
vite compris l'avantage qu'on peut tirer d'une telle méthode : conditionner
les patients pour leur désigner une cible, puis leur faire
vivre une séance "supplémentaire" au
cours de laquelle ils commettent un vrai meurtre. |
Episode n° |
137 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 3 |
Titre français |
George et Fred |
Titre original |
Whoever shot poor George Oblique stroke XR40? |
Date de 1ère diffusion |
16 février 1969 |
La première minute |
A la section cybernétique du ministère de la technologie,
la situation est grave : George vient d'avoir un malaise
et Baines téléphone de toute urgence à Tobin,
un de ses collègues, pour l'en avertir. Mais au même
instant, un homme qui a réussi à tromper la vigilance
des gardes tire sur George avec un fusil de chasse. Avant de
perdre conscience, George a le temps de lancer un dernier « Au
secours ! » écrit en lettres majuscules
sur une bande de papier. Car George XR40 est en fait l'ordinateur
le plus puissant d'Angleterre. |

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Pour la façon dont les scénaristes de la série
envisageaient le futur de l'informatique en 1969. Les ordinateurs
du futur seraient vivants. On ne les réparerait plus : on
les opérerait avec un masque chirurgical et des gants.
On ne changerait plus une alimentation défectueuse mais
on effectuerait une greffe du cur. On ne mesurerait plus
leur puissance en MIPS, mais on évaluerait leur quotient
intellectuel.
Pour Tara qui, déguisée en chatte, avait prévu
de se rendre à un bal masqué. Elle veut bien aller
chez Baines pour examiner le programme que George était
en train d'exécuter lorsqu'il s'est trouvé mal,
mais à la condition qu'il ne possède pas de chien.
Humour ! |
Episode n° |
138 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 3 |
Titre français |
A vos souhaits |
Titre original |
You'll catch your death |
Date de 1ère diffusion |
2 février 1969 |
La première minute |
Une Rolls-Royce se gare devant le cabinet du Dr Camrose, un
oto-rhino-laryngologiste renommé. En descend... un facteur
qui glisse une enveloppe dans la boite aux lettres du praticien.
Entre deux rendez-vous, la secrétaire de Camrose lui apporte
son courrier. Il ouvre l'enveloppe, mais elle est vide. Vide ?
Pas tout à fait, car il est soudain pris d'une crise d'éternuements
si violente qu'il n'arrive plus à respirer, qu'il s'effondre
sur la moquette de son bureau et qu'il meurt étouffé
au bout de quelques secondes.
Lorsqu'elle entend le bruit de sa chute, sa secrétaire
se précipite dans son bureau mais il est trop tard pour
lui venir en aide. Pendant ce temps, le facteur est remonté
dans la Rolls qui démarre et s'éloigne. |

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Pour cet institut du coryza dans lequel on enrhume des cobayes
et pour ce nez géant, complètement surréaliste,
qui décore un de ses murs.
Cet épisode est le premier d'une série dans
laquelle les méchants appartiennent aux petits métiers
londoniens. Ici on nous apprend à nous méfier des
facteurs, surtout lorsqu'ils font leur tournée en Rolls. |
Episode n° |
139 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 4 |
Titre français |
Miroirs |
Titre original |
All done with mirrors |
Date de 1ère diffusion |
2 mars 1969 |
La première minute |
Une voiture s'arrête dans un bois et un homme, Markin,
en descend. Il a rendez-vous avec un complice. Chose étrange,
ce complice dont la voix semble pourtant toute proche reste invisible.
Toute la scène se déroule sous les yeux d'un agent
de Mère-Grand qui a pris Markin en filature et qui téléphone
discrètement à son chef pour lui faire son rapport.
Mais le complice l'a repéré et alerte Markin. Celui-ci
se retourne et s'apprête à éliminer ce témoin
gênant. L'agent britannique est obligé de l'abattre,
mais il est à son tour abattu par le complice invisible |

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Pour l'idée du scénario : utiliser
les objets qui réfléchissent la lumière
pour transmettre des sons.
Parce que l'épisode a été tourné
en décors naturels, dans une superbe région.
Parce que c'est le premier épisode dans lequel Tara
King se montre vraiment à la hauteur de Cathy Gale et
Emma Peel. Elle enquête toute seule et doit même
lutter contre un géant, ce qui nous donne l'occasion d'assister
à de bien jolies cascades. |
Episode n° |
140 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 4 |
Titre français |
Le document disparu |
Titre original |
Super secret cypher snatch |
Date de 1ère diffusion |
26 janvier 1969 |
La première minute |
Caché derrière un arbre, un agent britannique surveille
une route de campagne sur laquelle un agent ennemi doit passer
à midi. Mais il est maintenant plus de midi et, à
part une vieille dame à bicyclette, il n'a vu passer personne.
Il en informe son chef qui ordonne de se lancer à la poursuite
de cette vieille dame qui n'en est certainement pas une. L'agent
ennemi, qui vient d'ôter une partie de son déguisement
de vieille dame, est descendu de bicyclette et fait maintenant
des signaux à un hélicoptère qui s'apprête
à atterrir dans un champ. L'agent anglais saute sur lui
pour le neutraliser. Mais les deux adversaires sont de force
égale et l'agent ennemi, comprenant qu'il ne pourra pas
gagner dans un combat à mains nues, fait usage de son
arme. L'agent anglais riposte et l'abat. L'hélicoptère
fait demi-tour et ses pales font s'envoler au vent les photographies
que l'homme transportait dans son panier d'osier. Il s'agit des
derniers codes secrets du département du chiffre. |

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Encore un métier à risques : cette fois,
les méchants sont des laveurs de carreaux. Avec leurs
combinaisons blanches et leurs chapeaux melons, ils semblent
sortir tout droit d'Orange mécanique, le film de
Stanley Kubrick. |
Episode n° |
141 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 4 |
Titre français |
Jeux |
Titre original |
Game |
Date de 1ère diffusion |
19 janvier 1969 |
La première minute |
Une main anonyme jette un dé qui roule sur un tapis
de jeu et s'arrête sur le chiffre 1. Une voix avertit alors
Cootie Williams, le célèbre pilote automobile,
qu'il ne disposera que d'une seule minute.
Le jeu vient de commencer et Williams, au volant d'une voiture
de sport qui n'a pas de freins, se met à rouler de plus
en plus vite. Sur un circuit miniature, une petite voiture se
met elle aussi à tourner de plus en plus vite. Lorsqu'elle
a atteint une telle vitesse qu'elle sort de la piste, la voiture
de Williams fait une embardée et son pilote est tué
dans l'accident. |

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Encore un scénario génial : un criminel
de guerre, reconverti dans l'industrie du jouet, élimine
un par un tous les membres de la cour martiale qui l'a autrefois
condamné. Il invente, pour chacun d'eux, un jeu spécial
au cours duquel il devra jouer sa vie. Evidemment, il gagne à
chaque fois et on retrouve peu après le cadavre des perdants
sur les manèges d'un parc. Dans leurs poings crispés,
ils serrent quelques pièces d'un puzzle qui permettra,
lorsqu'il sera complet, d'identifier leur meurtrier. Steed, le
dernier membre de la cour martiale, aura droit au Jeu du super
espion au cours duquel il jouera non pas sa propre vie, mais
celle de Tara emprisonnée dans un sablier géant
qui se remplit petit à petit. |
Episode n° |
142 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 4 |
Titre français |
Faux témoins |
Titre original |
False witness |
Date de 1ère diffusion |
11 juillet 1968 |
La première minute |
Penman, un agent de Mère-Grand, pénètre
dans un garage pour y forcer la serrure d'une Rolls-Royce et
y photographier des documents. L'opération est risquée,
mais son collègue Melville a pour mission de le couvrir
et de le prévenir en cas de danger. Soudain, le chauffeur
de la Rolls pénètre dans le garage et ouvre le
feu sur Penman. Pourquoi Melville ne l'a-t-il pas alerté ?
L'agent, grièvement blessé, réussit malgré
tout à prendre la fuite et à retourner à
la cabine téléphonique dans laquelle Melville était
caché. Mais il a disparu. |

|
Après les facteurs et les laveurs de vitres, voici
que les laitiers peuvent être dangereux, surtout lorsque
le lait qu'ils livrent chaque matin contient un hallucinogène
qui inverse les notions de vrai et de faux chez ceux qui le consomment.
Pour Tara, emprisonnée par les méchants laitiers
dans une baratte, et qui se transforme petit à petit en
motte de beurre géante.
Pour le nouveau quartier général de Mère-Grand : un
double-decker, un de ces bus rouges Londoniens à
étage. Pour rencontrer son chef, Steed se promène
avec un panneau "Bus Stop" sur la banquette arrière
de sa Rolls. Il lui suffit de le poser sur le trottoir et d'attendre
le passage du bus en question. Et tant pis pour les malheureux
usagers qui se font refouler par le contrôleur qui leur
affirme que le bus est complet. |
Episode n° |
143 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 5 |
Titre français |
Je vous tuerai à midi |
Titre original |
Noon doomsday |
Date de 1ère diffusion |
16 mars 1969 |
La première minute |
Deux cavaliers chevauchent le long d'une voie ferrée.
Ils font halte à Lang's Halt, une gare désaffectée.
L'un d'eux dégaine son revolver, entre dans la gare et
s'assure qu'elle est inoccupée. Puis il demande à
son complice combien de temps ils devront rester dans cet endroit.
Jusqu'à midi, lui répond-il et ensuite ils partiront
pour accomplir leur mission : tuer Steed. L'homme s'approche
de la vieille horloge de la gare, arrêtée depuis
bien longtemps, et, avec le canon de son arme, déplace
l'aiguille des heures sur le chiffre 12. |
Episode n° |
144 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 5 |
Titre français |
Le legs |
Titre original |
Legacy of death |
Date de 1ère diffusion |
9 mars 1969 |
La première minute |
Dans sa riche demeure remplie de mobilier asiatique, Henley Farrer
appelle son valet Zoltan. Il veut savoir si les hommes qui viennent
pour le tuer seront bientôt là. Zoltan lui répond
par l'affirmative. Farrer exécute alors un plan préparé
de longue date : il se couche dans un cercueil au couvercle
de verre, Zoltan place entre ses mains son testament, et il décède
au moment précis où la voiture des tueurs se gare
devant chez lui. En lisant le testament, les deux tueurs apprennent
que Farrer a légué l'objet qu'ils convoitent depuis
tant d'années à John Steed. |

|
Cette fois, nous sommes plongés dans un pastiche de
film noir des années quarante. Cet épisode est
un peu "le faucon Maltais du pauvre", à ceci
près que les protagonistes recherchent une dague et non
pas un faucon. Mais quels protagonistes... Avec leurs chaussures
aux semelles trouées, leurs vêtements élimés
et leurs vieilles voitures ce sont des caricatures de gangsters
qui n'engendrent pas la mélancolie. Pour moi, la palme
revient à celui qui se déplace dans une camionnette
équipée d'une nacelle qui lui sert à s'élever
à la hauteur des fenêtres de ses victimes pour les
abattre. Mais je dois admettre que celui qui lance constamment
des cacahuètes qu'il essaie de rattraper avec sa bouche
et... qui rate systématiquement son coup n'est pas mal
non plus.
Pour Tara, soumise au supplice chinois de la goutte d'eau. |
Episode n° |
145 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 5 |
Titre français |
Mais qui est Steed ? |
Titre original |
They keep killing Steed |
Date de 1ère diffusion |
6 avril 1969 |
La première minute |
Arcos se promène à proximité d'une carcasse
de taxi anglais qui gît au milieu d'un terrain vague. Soudain,
un homme en sort et l'appelle. Arcos le rejoint en courant et
tous deux montent dans le taxi qui dissimule en fait l'entrée
d'un complexe souterrain.
Une fois dans le complexe, Arcos ôte le masque de métal
qui recouvre le visage d'un inconnu. Certes, l'homme ressemble
à Steed mais Arcos trouve que son travail n'est pas encore
tout à fait satisfaisant : le nez, l'implantation
des cheveux et les oreilles ne ressemblent pas à ceux
du vrai Steed. Il réalise alors que les photos de Steed
à partir desquelles il a travaillé ne suffisent
pas et qu'il devra kidnapper l'original s'il désire obtenir
un sosie parfait. |
Episode n° |
146 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 6 |
Titre français |
Etrange hôtel |
Titre original |
Wish You were here |
Date de 1ère diffusion |
12 septembre 1968 |
La première minute |
Dans un hôtel de luxe situé en pleine campagne,
James Brevitt explique à son ami Charles Merryvale qu'il
ne supporte plus la captivité et qu'il va essayer de s'évader.
Merryvale n'arrive pas à l'en dissuader, et Brevitt quitte
précipitamment l'hôtel quelques instants plus tard.
Il vient à peine de sortir que Merryvale entend un
grand bruit : Brevitt s'est cassé une jambe
en marchant sur une marche trop bien cirée. Il est reconduit
dans sa chambre. |
Episode n° |
147 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 6 |
Titre français |
Meurtre au programme |
Titre original |
Killer |
Date de 1ère diffusion |
4 mai 1969 |
La première minute |
Trois hommes étudient le plan d'un bâtiment. L'un
d'eux, celui qui a conçu ce plan, demande aux deux autres
si Remak est satisfait de son travail. Ils lui répondent
qu'il n'a qu'à aller lui poser la question et le poussent
dans une pièce dont la porte se referme automatiquement
derrière lui. Avant de mourir, ses dernières sensations
seront une lumière aveuglante et un bruit insoutenable
qui lui perce les tympans. |

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Remak : Remote Electro Magnetic Agent Killer. L'ordinateur
qui tue, le tueur infaillible qui n'échoue jamais. Voici
encore un épisode dans lequel les scénaristes ont
une vision bien à eux du futur de l'informatique.
Pour le bâtiment qui héberge Remak et qui ressemble
à n'importe quelle usine. Ceux qui ont créé
Remak ont même poussé le souci du détail,
pour simuler les allées et venues du personnel, jusqu'à
en faire entrer et sortir des bus remplis de mannequins. Depuis
le hall, il faut parcourir tout un dédale de salles, plus
dangereuses les unes que les autres, avant d'atteindre le repère
du tueur. Je crois que celle que je préfère est
celle dans laquelle la victime est suivie dans tous ses déplacements
par une cible lumineuse au centre de laquelle Remak finit par
tirer des flèches mortelles.
Pour les lumières et les sons complètement délirants
produits par Remak, dignes de ceux des séries de science-fiction
de l'époque ou du Prisonnier.
Meurtre au programme est un des épisodes les plus
fous de cette saison. |
Episode n° |
148 |
Localisation |
Année 1968 / Volume 6 |
Titre français |
Du bois vermoulu |
Titre original |
The rotters |
Date de 1ère diffusion |
20 avril 1969 |
La première minute |
Sir James Pendred court à perdre haleine. Il réussit
finalement à regagner le bâtiment dans lequel il
travaille. Une fois dans son bureau, il ferme la porte à
clé et se sent enfin en sécurité, à
l'abri de ses poursuivants. Mais il entend une sorte de sifflement
venant du couloir et la porte de son bureau, une épaisse
porte de bois massif, se volatilise sous ses yeux. Deux hommes
pénètrent alors dans le bureau et l'abattent. |

|
Encore un gros délire... Un scientifique a découvert
une maladie du bois qui opère à une vitesse foudroyante.
A l'aide d'un simple vaporisateur, ses hommes peuvent détruire
tout objet ou construction de bois. Et ils ne s'en privent pas
tout au long de cet épisode : clocher d'une
église qui s'effondre sur un savant, barrière volatilisée
par un des tueurs qui veut prendre la fuite, cabane dans laquelle
Tara se dissimule et dont il ne reste plus que la serrure.
Pour le méchant de l'histoire, insoupçonnable
car officiellement décédé. C'est du moins
ce qu'il veut nous faire croire, car il n'hésitera pas
à sortir de son cercueil pour pointer une arme sur Tara. |
Episode n° |
149 |
Localisation |
Année 1969 / Volume 7 |
Titre français |
Interrogatoires |
Titre original |
The interrogators |
Date de 1ère diffusion |
20 avril 1969 |
La première minute |
Dans une salle d'attente, deux militaires sont visiblement
inquiets en entendant les cris que pousse le patient qui se trouve
dans le cabinet. C'est au tour du suivant, le lieutenant Caspar,
d'entrer. Il n'a pas rendez-vous avec son dentiste, mais avec
le colonel Mannering a qui il décline son identité
ainsi que son matricule.
Mannering commence à l'interroger : il lui
demande s'il fait partie des services secrets britanniques. Mais
Caspar se contente de répéter son nom et son matricule.
Mannering fait alors signe à ses "assistants",
deux soldats venus d'un pays d'Asie. Ils s'approchent de Caspar
avec un air menaçant. |
Episode n° |
150 |
Localisation |
Année 1969 / Volume 7 |
Titre français |
Le matin d'après |
Titre original |
The morning after |
Date de 1ère diffusion |
11 mai 1969 |
La première minute |
Jimmy Merlin est ce que Steed appelle un agent quadruple.
Le visage dissimulé par un masque de clown, il vient de
s'introduire dans un laboratoire du ministère de la recherche.
La sentinelle qui montait la garde n'a vu... qu'une langue de
belle-mère avant d'être assommée. Mais une
autre sentinelle aperçoit son collègue évanoui.
Lorsqu'elle se penche sur lui, Merlin lui brûle le postérieur
avec son briquet avant de l'assommer à l'aide d'un couvercle
de poubelle.
Quelques instants plus tard, après avoir trouvé
ce qu'il était venu chercher, Merlin est repéré
par deux autres sentinelles qui se lancent à sa poursuite.
Elles le rattrapent et le maîtrisent, mais découvrent
alors qu'elles ne tiennent qu'un mannequin et que le vrai Merlin
leur a échappé avec son butin. |

|
Voici un épisode qui prouve, à ceux qui en douteraient
encore, que la saison 6 des Avengers contient quelques-uns
des meilleurs scénarios de la série, toutes époques
confondues. Cette histoire de militaires qui prétextent
la découverte d'une bombe atomique pour déclarer
la loi martiale dans une petite ville d'Angleterre et y installer
leur propre bombe atomique est excellente. Le matin d'après
contient quelques scènes d'anthologie totalement surréalistes : par
exemple cette banque désertée par son personnel
qui n'a même pas pris le temps de refermer le coffre et
les billets de banque qui volent au vent dans la rue.
Pour le personnage de Jimmy Merlin (interprété
par Peter Barkworth), espion qui vend des secrets à au
moins quatre pays différents, mais qu'on n'arrive même
pas à trouver antipathique. Ce type est astucieux, débrouillard
et a pour manie de sortir une carte à jouer de sa manche
lorsqu'il doit prendre une décision. On est content du
choix de Steed à la fin de l'épisode. |
Episode n° |
151 |
Localisation |
Année 1969 / Volume 7 |
Titre français |
Amour, quand tu nous tiens |
Titre original |
Love all |
Date de 1ère diffusion |
13 juillet 1969 |
La première minute |
Lors d'une réunion qui se déroule au département
Missiles du ministère de la défense, Sir Rodney
Kellogs explique aux participants qu'ils doivent prendre connaissance
à tour de rôle du contenu d'un rapport confidentiel.
Après la réunion, Sir Rodney range le précieux
document dans un placard. Entre alors Martha, la femme de ménage
qui, pour faire remarquer sa présence, donne un coup de
pied dans son seau. Sir Rodney se retourne, et... se jette dans
ses bras. Entre deux câlins, il commence à lui confier
les dernières informations confidentielles de son département. |
Episode n° |
152 |
Localisation |
Année 1969 / Volume 8 |
Titre français |
L'homme au sommet |
Titre original |
Take me to your leader |
Date de 1ère diffusion |
15 juin 1969 |
La première minute |
Un cambrioleur pénètre dans un appartement en
passant par une fenêtre. Au fond de la pièce, il
aperçoit la mallette rouge qu'il est venu chercher. Mais
le propriétaire de la mallette sort de la salle de bains,
le visage couvert de mousse à raser. Le monte-en-l'air
n'a que le temps de se dissimuler derrière un meuble.
Après avoir posé un nouveau disque de jazz sur
sa platine, l'homme retourne dans la salle de bains. Le cambrioleur
peut enfin s'emparer de la mallette. Mais un magnétophone
se déclenche et la mallette se met à crier « Au
voleur ! ».
L'homme ressort précipitamment de la salle de bains
et s'empare d'une clarinette dont il presse une des clés : il
s'agit d'une clarinette-épée dont une longue lame
d'acier jaillit. Le voleur se fait embrocher. |

|
Pour le scénario : une mallette contenant 500.000£
destinées à « l'homme au sommet »,
le chef des agents ennemis, passe de mains en mains. Elle indique
à chacun des maillons de cette chaîne d'espions
le lieu de rendez-vous avec le maillon suivant. Mais Steed et
Tara la suivent à la trace. Tout irait pour le mieux si,
pour brouiller les pistes et éliminer d'éventuels
curieux, il n'existait pas de fausses mallettes qui émettent
un gaz mortel. |
Episode n° |
153 |
Localisation |
Année 1969 / Volume 8 |
Titre français |
Le visage |
Titre original |
Stay tuned |
Date de 1ère diffusion |
8 juin 1969 |
La première minute |
Steed s'apprête à partir en congés. Il vérifie
qu'il n'a rien oublié, puis se met aux abonnés
absents pour une durée de trois semaines. Il prend ensuite
sa valise et sort de son appartement. Mais un homme qui attendait
derrière la porte lui décoche un violent coup de
poing. Steed s'effondre, assommé. |
Episode n° |
154 |
Localisation |
Année 1969 / Volume 8 |
Titre français |
Brouillard |
Titre original |
Fog |
Date de 1ère diffusion |
23 juin 1969 |
La première minute |
A Londres, par une nuit particulièrement sombre, un homme
vêtu d'une cape et coiffé d'un haut-de-forme émerge
du brouillard et demande à un rémouleur d'aiguiser
la lame de sa canne épée. Le rémouleur s'exécute,
car l'homme est un de ses bons clients. L'homme rengaine la canne-épée
dans son fourreau et range le tout dans son sac de voyage. Mais
il laisse tomber une feuille de papier : une affichette
datant de l'époque victorienne et offrant une forte récompense
à qui aidera la police à capturer le monstre des
réverbères, un assassin qui a commis plusieurs
crimes au cours des mois d'octobre et novembre 1888. |

|
Pour le scénario. Avec son brouillard à couper
au couteau, l'éclairage vacillant de ses réverbères
et ses pavés suintant d'humidité cet épisode
est un pastiche des vieux films sur Jack L'éventreur et
des films de la Hammer. Le Gaslight Ghoul (le monstre des réverbères)
fait bien sûr penser au trop célèbre criminel.
Steed est particulièrement à son aise dans cette
plongée dans le passé : il se déplace
en cabriolet tiré par des chevaux, cite Edgar Allan Poe
et n'hésite pas à croiser le fer avec le monstre.
Pour Mère-Grand qui traque le monstre dans le brouillard,
dans une mini-moke peinte aux couleurs de l'Union-Jack conduite
par Rhonda et équipée d'un radar.. Désopilant... |
Episode n° |
155 |
Localisation |
Année 1969 / Volume 9 |
Titre français |
Affectueusement vôtre |
Titre original |
Who was that man I saw you with? |
Date de 1ère diffusion |
10 janvier 1968 |
La première minute |
Deux hommes de Mère-Grand ont rendez-vous avec Zaroff,
un espion qui désire vendre des informations. Mais sur
les lieux du rendez-vous, ils trouvent un homme mourant. Il s'agit
d'un piège, car l'homme (qui n'est autre que Zaroff) abat
l'un des deux agents Anglais et prend la fuite avant que son
collègue puisse intervenir. |
Episode n° |
156 |
Localisation |
Année 1969 / Volume 9 |
Titre français |
Pandora |
Titre original |
Pandora |
Date de 1ère diffusion |
17 janvier 1969 |
La première minute |
Au petit-déjeuner, Rupert Lasindall fait écouter
à son frère Henry un rag-time. Il s'agit, parait-il,
de la musique qui fait actuellement fureur en Amérique.
Henry n'apprécie pas du tout cette cacophonie. Mais Miss
Faversham, la gouvernante, fait irruption dans la salle à
manger avec le journal du jour. Les nouvelles sont alarmantes : le
Kaiser vient de lancer une offensive sur la Somme et Rupert,
capitaine dans l'armée britannique, va bientôt retourner
au front. Il prendra néanmoins le temps d'assister au
mariage de Pandora. Il se lève et s'approche de Pandora,
mais... sur le siège de la jeune femme se trouve en fait
un mannequin portant une perruque et des vêtements à
la mode durant la première guerre mondiale. |

|
Pour le climat particulier de cette histoire. Tara, kidnappée
et bourrée de tranquillisants, croit s'appeler Pandora
et vivre en 1915. On veut lui faire épouser Grégory
Lasindall, son ami d'enfance. Le tout baigne dans une superbe
musique onirique, composée par Laurie Johnson, qui vaut
à elle seule qu'on regarde cet épisode. |
Episode n° |
157 |
Localisation |
Année 1969 / Volume 9 |
Titre français |
Haute tension |
Titre original |
Thingumajig |
Date de 1ère diffusion |
21 janvier 1969 |
La première minute |
Inge est archéologue. Elle fait actuellement partie
d'une équipe qui fouille des galeries sous une église.
Soudain, l'orgue de l'église se met à jouer tout
seul une mélodie étrange qui la met mal à
l'aise et les lumières se mettent à clignoter.
Prise de panique, elle appelle Greer qui est en train de travailler
dans les galeries.
Au même instant, Greer est foudroyé par un éclair
d'une telle intensité que sa lampe électrique fond.
Avant de mourir, il a le temps de dessiner un rectangle sur le
sol. |

|
Pour l'ambiance de la première partie de l'épisode : cet
enchevêtrement de galeries dans lesquelles on retrouve
des victimes foudroyées et de longues traînées
dans la terre est particulièrement inquiétant.
Pour Steed qui, lunettes noires sur les yeux, s'attaque au
tueur avec une lance thermique. On se croirait dans un film de
Science Fiction. |
Episode n° |
158 |
Localisation |
Année 1969 / Volume 10 |
Titre français |
Homicides et vieilles dentelles |
Titre original |
Homicide and old lace |
Date de 1ère diffusion |
6 juillet 1969 |
La première minute |
Harriet et Georgina, deux vieilles ladies, attendent avec impatience
l'arrivée de leur invité. D'ailleurs le voici : une
Rolls blanche vient de se garer dans leur rue. En descend Mère-Grand
dont Rhonda pousse le fauteuil. Les deux vieilles dames saisissent
alors deux pistolets de collection et les pointent sur la porte
d'entrée, prêtes à faire feu dès qu'elle
s'ouvrira. |
Episode n° |
159 |
Localisation |
Année 1969 / Volume 10 |
Titre français |
Requiem |
Titre original |
Requiem |
Date de 1ère diffusion |
13 février 1969 |
La première minute |
Deux tueurs attendent Miranda Loxton dans un parking souterrain.
Au bout de quelques instants, une Rolls grise entre dans le parking.
A son bord se trouvent deux personnes déguisées
en clown et en marquise : Miranda et son garde du corps.
La logique voulant qu'une fille se déguise en fille, les
deux tueurs ouvrent le feu sur la marquise. En tombant, elle
perd sa perruque et ils s'aperçoivent qu'ils viennent
de tuer le garde du corps. Mais avant qu'ils puissent abattre
le clown, il (c'est à dire Miranda) a redémarré
et le Rolls est sortie en trombe du parking |

|
Encore un grand scénario : pour savoir où
Steed et Miranda se cachent, les méchants font croire
à Tara que Mère-Grand est mort dans une explosion
et que le stylo de Steed est bourré d'explosif.
Pour la scène finale qui entretient le suspense jusqu'au
bout. Steed et Miranda sont en train de jouer aux petits chevaux
et c'est au tour de Steed de jeter les dés. Au même
instant, les méchants viennent de localiser et d'investir
leur cachette. Derrière une porte, on entend Steed agiter
le gobelet qui contient les dés. Les tueurs entrent, l'arme
au poing et... se trouvent nez à nez avec Mère-Grand
et Rhonda qui les neutralisent. Le bruit était en fait
celui d'un shaker que Mère-Grand agitait pour se préparer
un cocktail. Bien pensé... |
Episode n° |
160 |
Localisation |
Année 1969 / Volume 10 |
Titre français |
Noël en février |
Titre original |
Take-over |
Date de 1ère diffusion |
21 février 1969 |
La première minute |
Une Rolls roule dans la campagne anglaise. A son bord, un
chauffeur et deux hommes sur la banquette arrière dont
l'un d'eux est menotté et menacé d'un pistolet
par l'autre. Mais le chauffeur coupe le contact afin de simuler
une panne et, accompagné par l'homme au pistolet, il soulève
le capot de la limousine puis fait semblant de se pencher avec
perplexité sur son moteur.
L'homme menotté met cette occasion à profit
pour s'enfuir à toutes jambes à travers champs.
C'est ce que les autres attendaient : l'homme au pistolet
allume alors son briquet et le fuyard s'effondre, tué
sur le coup. Visiblement satisfaits, les deux hommes remontent
dans la Rolls et redémarrent. |

|
Pour cet art de vivre qui est un des ingrédients essentiels
des Avengers et qui est présent tout au long de
cet épisode : vastes demeures campagnardes,
feu de bois qui crépite dans la cheminée, marches
en forêt. Tout ce que j'aime... |
Episode n° |
161 |
Localisation |
Année 1969 / Volume 10 |
Titre français |
Bizarre |
Titre original |
Bizarre |
Date de 1ère diffusion |
14 septembre 1969 |
La première minute |
Pieds nus et en chemise de nuit, une jeune femme marche dans
la neige en plein milieu d'un champ. Ses yeux sont pleins de
larmes et elle semble errer sans but particulier. Elle finit
par s'évanouir sur le sol enneigé. |

|
Pour le climat plutôt morbide de ce dernier épisode.
On creuse, on exhume, on dévisse des couvercles de cercueils
(le plus souvent désertés par leur occupant) tout
au long de l'histoire. |
Dans l'épilogue de cet épisode, Steed invite
Tara et Mère-Grand à visiter sa dernière
acquisition : une fusée spatiale en kit qu'il
a assemblée lui-même. Mais alors que Mère-Grand
s'est éloigné afin de prendre quelques clichés
pour son album, Tara presse par mégarde le bouton qui
allume les réacteurs de la fusée. Ils décollent
sous les yeux médusés de Mère-Grand qui
se veut malgré tout rassurant et qui affirme aux téléspectateurs
qu'ils reviendront bientôt.
Cette promesse n'a, hélas, jamais été
tenue. Aux USA, une modification de programmation a fait chuter
l'indice d'écoute de la série et les producteurs
Américains ont refusé de prendre le risque d'investir
dans une nouvelle saison. Cette scène clôt donc
définitivement les aventures des "vrais" Avengers.

Les bonus de la saison VI
Localisation |
Bonus |
Année 1969 / Volume 8 |
Une journée parisienne de Patrick Macnee
Dans ce documentaire diffusé sur Sérieclub en
2000, nous assistons à la soirée célébrant
la réédition en DVD des épisodes des Avengers.
Patrick Macnee est évidemment de la fête et il répond,
avec sa gentillesse habituelle, aux questions des journalistes.
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